Tout au long de sa scolarité, l'école permet à l'élève de multiplier ses expériences de lecteur (par des événements du type "semaine de la lecture", cercles littéraires, rallyes, études d'œuvres, mise en réseaux... ) et de spectateur (fréquentation de spectacles vivants). 

Au cycle 3, "la littérature est également une part essentielle de l’enseignement du français : elle développe l’imagination, enrichit la connaissance du monde et participe à la construction de soi. Les élèves sont amenés à lire des œuvres de plus en plus longues et complexes, en étant encouragés, dans la mesure du possible, à effectuer des choix de lectures personnelles en fonction de leurs goûts afin de stimuler leur intérêt. Ces lectures font l’objet de discussions sur des temps de classe. Le cycle 3 construit ainsi une première culture littéraire et artistique structurée autour de grandes entrées pour chaque année du cycle."

Le cahier de lecteur et de spectateur est un outil permettant de garder la mémoire des livres lus et des œuvres fréquentées. Il est l'occasion de les mettre en relation avec des œuvres antérieures, l'expérience vécue ou les connaissances culturelles. Il s'agit également d'un objet de création artistique.

Voici un dossier (clic) bien ficelé sur le sujet publié par l'académie de Strasbourg. 

Et ici la proposition que je fais à mes élèves :

 Les réalisations sont aussi des occasions de partage avec la classe ou la famille.

En voici quelques exemples :

De nombreux adultes se prêtent aussi au jeu. Pourquoi pas vous ?

  Mise à jour le 04/09/22

« Relis-toi bien ! »

Oui, mais ça veut dire quoi bien se relire ?

Dictée. Vous avez sûrement déjà observé vos élèves pendant la phase de relecture. Il y a ceux qui ont tout automatisé et pour eux c’est gagné. Quel plaisir ! Il y a ceux  qui ferment très vite leur cahier, convaincus d’avoir fait le job. Le problème, c'est qu'on ne leur a pas donné la fiche de poste ! Et il y a ceux qui, très consciencieux, lisent et relisent leur dictée, mais au sens premier du terme. Leur fluence en lecture progresse peut-être, leur orthographe un peu moins !

 Bref, « se relire » ça s’apprend. Et pour cela rien de mieux qu’une METHODOLOGIE. Après un certain nombre de tentatives, parfois, je le reconnais, un peu fastidieuses, j’ai adopté LA MAIN DE RELECTURE. Utilisée au début en APC, je l'utilise maintenant avec l'ensemble de la classe.

Je la construis avec mes élèves de cycle 3 :

 Au cours de séances de dictées comparées, nous observons les erreurs qui reviennent le plus souvent et les classons. Chaque année le même palmarès :

• Majuscules
• Orthographe des mots
• Accords du GN
• Accord sujet/verbe
• Homophones

 A partir de ce constat, nous construisons et / ou je distribue à chacun une main de relecture qui guidera le travail de vérification. Elle est plastifiée au préalable.

 Chaque étape est travaillée spécifiquement en étude de la langue puis de façon guidée au cours des relectures de dictées. Un code est utilisé. Il permet à l’élève de rendre son travail plus conscient. Cela me permet de vérifier l’acquisition des compétences et de mieux cerner ses erreurs..

• Majuscules:

Les élèves entourent les majuscules  : majuscules en début de texte ou de phrase et majuscules pour les noms propres.

• Orthographe des mots

Ils vérifient l’orthographe des mots à apprendre. L’orthographe de certains mots peut être vérifiée dans le dictionnaire.

• Accords du GN

Ils apprennent à tracer des bulles :

• Accord sujet/verbe

Là encore, les élèves tracent des bulles.

• Homophones

Pour choisir le bon mot, les enfants disposent d’affichages (merci à laclasse2delphine pour son partage, ses affichages sont clairs et efficaces) et de leur sous-main.

                                                                                            source : https://laclasse2delphine.jimdofree.com/etude-de-la-langue/affichages/

Quand les élèves sont à l’aise, ils parcourent ce chemin de relecture en autonomie pendant que j’accompagne ceux qui en ont besoin.

Les élèves utilisent également en rédaction.

Pour télécharger la main de relecture, c'est ici :

Télécharger « La main de relecture.pdf »

 Retrouvez ma main de relecture dans le manuel A la ligne CM1, SED et bientôt dans le manuel CM2.

Nous faisons un métier passionnant. Dans les bons jours, je me dis que je n’en changerais pour rien au monde. Dans les mauvais, je me dis qu’une école, c’est vraiment trop bruyant.

Être gêné par trop de bruit est normal. Dans une salle de classe, les niveaux sonores ont un impact sur notre santé et celle des enfants (fatigue, stress, dysphonie), sur notre enseignement (plus le niveau sonore augmente et moins notre parole est intelligible), et sur les performances scolaires globales des enfants.

Voici les 10 astuces que j’ai pu expérimenter pour agir sur le bruit de fond en classe :

• 1. Sensibiliser les élèves.

Le bruit est un son qui dérange. L'unité de mesure du bruit est le décibel (dB) et son échelle va de 10 dB (quasi silence) à 130 dB (seuil de la douleur).  Après avoir téléchargé un sonomètre, proposer aux élèves de partir à la chasse aux bruits.

• 2. Utiliser des applications

Il existe des applications permettant aux élèves de prendre conscience du niveau sonore de la classe et de protéger votre voix :

Classroomscreen permet d’afficher sur votre VPI/TNI un sonomètre, des symboles sur les modalités de travail, un minuteur, ou encore des consignes écrites.

Zeronoice classroom a également fait ses preuves.

• 3. Exploiter un affichage

Vous n’avez pas de VPI/TNI, qu’à cela ne tienne ! Je vous propose un outil sur les différents niveaux de voix. Cliquez sur l’image pour télécharger cet outil et lire les conseils qui l'accompagnent.

• 4. Agir sur l’espace.

Les salles de classe sont souvent mal insonorisées. Le son y rebondit comme une balle. Pour amortir les bruits, on peut mettre des balles de tennis au pied des chaises, des feutrines sur ce qui claque, des sets de table sur les tables. Optez pour la sobriété, notamment en faisant ranger le matériel inutile. 

• 5. Investir dans des casques anti-bruit

Ils permettront aux élèves qui le souhaitent de s’isoler pendant les exercices d’entrainement ou les moments de lecture silencieuse. Cela favorisera naturellement la concentration de leurs voisins.

• 6. Utiliser des signaux visuels

Vous pouvez par exemple demander à un élève d’un geste d’éteindre la lumière, ou encore aller vers le groupe bruyant en agitant les bras.

• 7. Avoir à disposition un instrument de musique

Trois coups de triangle pourront annoncer la fin d’un temps de travail …

Les enfants devront avoir rangé leurs affaires avant la fin des 5 notes jouées au xylophone …

• 8. Utiliser les rythmes corporels pour un retour au calme

Jouez des rythmes avec vos mains qui appellent une réponse. Continuez jusqu’à avoir toute la classe à l’unisson.

• 9. Dire une comptine en anglais

Si vous n’êtes pas mélomane, optez pour l’interdisciplinarité pour un retour au calme. Voici les Good listening rules. Cliquer sur l’image pour télécharger la comptine en tant que telle ou sous forme d'une main de mémorisation.

• 10. Être à l’écoute

Certains jours, nous l’avons tous constaté, sont plus difficiles que d’autres, et pour nous, et pour les élèves. Il faut savoir être à l’écoute. Il faut parfois oser dire STOP ... pour mieux reprendre. Quelques idées :

• Yoga in English
• Cohérence cardiaque
• Moment de défoulement
• Ecoute musicale
• ¼ d’heure de lecture

L’idée est de diversifier les modalités d’intervention, de les faire évoluer avec le temps.

ALLEZ, UN PETIT BONUS, last but not the least... 

GOOD LISTENING RULES

Voici une comptine de retour au calme ou de transition entre deux activités. Elle permet de réactiver le lexique des nombres de 0 à 5 et des parties du corps. Je la propose sous forme d'un affichage et sous forme d'une main de mémorisation, qui pourra être collée dans le cahier d'anglais.

A good listening ! 

Si la voix est un outil précieux dans les apprentissages, le bruit en classe peut être une nuisance importante. Selon les modalités de travail, différents niveaux de voix sont sollicités. Le silence complet est bénéfique durant une séance d’exercices écrits, tandis que l'on tolèrera des échanges calmes, indispensables, durant un travail de groupe. Dans le cadre d’un exposé, ou une récitation,  on demandera à l’élève de faire porter sa voix le plus loin possible ...

En faire prendre conscience les élèves influe considérablement sur le niveau sonore de la classe et donc sur le climat de travail.

Afin sensibiliser les enfants des différents niveaux de voix, j’ai donc créé un document que je vous propose ici :

Pour impliquer les élèves, je leur présente l’outil et les invite à  citer des situations concrètes correspondant à chaque niveau de voix. Des élèves volontaires jouent ces situations devant leurs camarades.

Dans ma classe, j’ai plastifié l’affiche et la flèche pour augmenter leur durée de vie. Au quotidien, avant chaque phase de travail, nous nous mettons d’accord sur le niveau de voix attendu.

Voici l’affichage de classe composé de 4 pages A4, qui, si vous avez une grande classe, peuvent être agrandies au format A3 :

Télécharger « LES NIVEAUX DE VOIX affichage de classe.pdf »